Suivi environnemental

Une démarche de long terme

De nombreuses études réalisées sur plusieurs années ont permis de définir un projet adapté aux enjeux environnementaux de la zone d’implantation du parc.

Aujourd’hui, l’engagement se poursuit avec un programme de suivi, par recensements visuels, plongées, radars, observations par avion, concernant en particulier les mammifères marins, les poissons, les oiseaux, ainsi que la flore et la faune des fonds marins.

Ces campagnes d’observation et d’étude, dont certaines sont réalisées tous les mois, permettent également d’améliorer la connaissance du milieu marin en Baie de Seine et d’adapter les mesures environnementales prévues dans l’étude d’impact du projet.

Suivi des mammifères et des oiseaux marins

 

Le suivi visuel et digital des mammifères et oiseaux marins par radar, bateau et avion permet d’améliorer la connaissance locale avant, pendant et après la construction du parc.

Les observations par bateau sont réalisées par deux observateurs couvrant chacun un côté du bateau et se concentrant sur une bande de 300 m. Le suivi aérien est réalisé à l’aide d’une caméra embarquée (500 m de portée d’observation) dont les films sont analysés de retour à terre. Ces campagnes régulières permettent d’adapter les opérations à la présence de mammifères marins sur la zone du parc.

En complément, un suivi réalisé à l’aide d’un radar et de microphones permet de compiler des données sur les vols des oiseaux (hauteur, trajectoire, direction).

Suivi des ressources halieutiques

 

Les ressources halieutiques regroupent l’ensemble des espèces marines exploitées par les pêcheurs : poissons, crustacés, céphalopodes et mollusques

L’objectif du suivi des ressources halieutiques est d’évaluer l’évolution des ressources. Pour comprendre la biologie des espèces halieutiques de la Baie de Seine, plusieurs études et observations en mer ont été réalisées en embarquant des scientifiques à bord des navires de pêche locaux.

Si pendant les travaux, les ressources halieutiques s’éloignent de la source d’émission du bruit, elles reviennent progressivement dès la fin des travaux. Et, la diversité et l’abondance des espèces augmentent dans les parcs éoliens en exploitation en raison de l’effet récif : les fondations et câbles deviennent de nouveaux habitats colonisés par de nombreuses espèces.

Une synthèse bibliographique sur les effets et impacts des parcs éoliens en mer sur la ressource halieutique a été rédigée en 2022 par le bureau d’étude spécialisée en environnement marin Diverseaty. Cette étude a fait ressortir cinq thématiques majeures. Pour chacune d’entre-elles, sont restituées les principales conclusions générales ainsi les effets particuliers liés au projet de parc éolien en mer du Calvados :

Pour découvrir le résumé de cette étude  cliquez ici 

Suivi acoustique

 

L’objectif du suivi « par acoustique passive » est de renseigner sur l’activité des mammifères marins et du bruit ambiant sous-marin sur la zone du parc, avant, pendant et après la construction.

Deux stations acoustiques sont positionnées dans le parc, et deux stations dites « témoin », c’est-à-dire hors de l’influence du parc, sont positionnées en dehors de ce dernier.

Suivi des fonds marins

 

Afin d’acquérir une meilleure connaissance des habitats marins des fonds, des prélèvements de la faune et de la flore sont réalisés.

Ils doivent permettre de détecter les évolutions de ces habitats et peuplements, à moyen et long terme, et contribuer aux mesures de gestion ou de protection des milieux naturels.

Suivi de la qualité de l’eau

 

Le suivi de la qualité de l’eau est réalisé grâce à cinq stations de mesure ; quatre dans la zone du parc, et une en dehors.

Ce suivi, qui correspond à l’étude physico-chimique de l’eau, doit permettre de détecter les évolutions des paramètres des eaux de la zone du parc, à moyen et long terme, et contribuer aux mesures de gestion et de protection des milieux naturels.